Groupe Partouche va gérer le casino du Val-André

Situé en Bretagne, dans les Côtes d’Armor, face à la mer, le Casino du Val-André est géré depuis 2001 par le Groupe Partouche dans le cadre d’une délégation de service public. Cet établissement a au départ connu un très bel engouement qui s’est pourtant essoufflé ces dernières années.  L’interdiction de fumer dans les établissements publics, une crise persistante et l’ouverture à la concurrence des jeux en ligne ont causé beaucoup de préjudice à la maison de jeux. Le Groupe Partouche a donc décidé dès 2010 d’investir massivement dans des travaux de rénovation et d’agrandissement. Ainsi 11 nouvelles machines à sous se sont donc ajoutées au 70 existantes, 2 tables de Texas Hold’em et 3 tables de boules ont été installées. Au total ce sont plus de 4 M€ qui ont été investis.Le Casino du Val-André s’est depuis sa création diversifié au point de devenir un véritable complexe. Il offre des services de restauration, d’hôtellerie, d’animation… Grâce à son théâtre qui peut accueillir près de 700 personnes, l’établissement de jeux a attiré massivement les spectateurs. La saison théâtrale qui se déroule d’octobre à mai bat son plein chaque année.Ce début d’année 2012 marque la fin de la délégation de service public (DSP). Un appel à candidature a donc été lancé mais il n’y a une qu’une seule candidature : le Groupe Partouche qui est l’actuel délégataire. Certains n’approuvent pas que l’établissement de jeux soit de nouveau géré par la même direction. Ils estiment que la DSP aurait dû avoir lieu à un autre moment et non pas à un moment où les maisons de jeux sont en pleine crise. Le Groupe Partouche et la Commune ont donc dû se mettre d’accord sur le pourcentage reversé à la Commune. Le Groupe Partouche a proposé 7 % alors que le taux actuel est de 13 %. La poire a donc été coupée en deux et ce sera 10 %.

La commune est parfaitement consciente que le Casino a engendré la création d’une soixantaine d’emplois et que le montant qu’elle lui reverse est un gain non négligeable. Même si tous n’ont pas validé la conservation de l’exploitation par le Groupe Partouche, la majorité qui était pour, l’a emportée.